Les cartes sont des outils d’orientation et de navigation. Elles peuvent être aussi des puissants guides pour comprendre le monde, à la lumière de l’évolution historique, pour comparer et distinguer, à condition d’être bien comprises et que l’information qu’elles portent soit significative et pertinente pour ceux qui s’y intéressent. Aussi, les cartes ne sont pas neutres, elles sont déterminés par l’orientation idéologique de ceux qui les dressent.
Max Fisher, journaliste au Washington Post, a réuni deux séries de 40 cartes qui éclairent l’histoire mondiale et donnent des point de vue intéressant sur différents aspects de celle-ci ainsi que des conditions de vie présentes de la population mondiale :
Quarante cartes pour comprendre le monde.
Quarante nouvelles cartes pour comprendre le monde.
A différents degrés, elles sont toutes intéressantes. Celle qui nous avons choisi pour illustrer cette brève, est ainsi présenté par Pascal Riché, de Rue89 :
« A quoi ressemblerait l’Afrique, si la colonisation n’avait pas eu lieu ? Cette carte a été réalisée par l’artiste suédois Nikolaj Cyon, qui dessine ses frontières en se fondant sur les tribus repérées en 1844. Il a retourné la carte pour casser l’aspect eurocentriste habituel ».