Les populations congolaises ont enduré neuf années de conflit et de transition au cours desquelles les violences sexuelles faites aux femmes sont devenues une arme de guerre. Les violences sexuelles deviennent aussi de plus en plus fréquentes même en dehors des périodes de conflits.
L’information de la communauté internationale n’a pas encore amené la mobilisation espérée. Peut-être car la lutte contre l’impunité est jaugée à l’aune de la réussite des élections ?
Toutefois la Belgique s’est investie dans le soutien d’un important programme multilatéral d’appui aux femmes victimes de violence sexuelle, qui ne pourra cependant donner des résultats probants qu’à la condition que la fin de la transition amène la paix.
Les ONG soutiennent aussi des actions à petite échelle, qui ont permis aux associations locales de survivre aux conflits. Malgré ces initiatives, les violences sexuelles se perpétuent encore, les associations locales restent largement démunies et aucune réparation n’est accordée aux victimes.
Jeudi 6 avril, de 19H00 à 21H30, au CNCD-11.11.11, Quai du commerce, 9 – 1000 Bruxelles
Inscription auprès de marc.kerckhove@cncd.be