L’Association Kokopelli, menacée dans sa survie par les attaques de l’Etat français et du lobby semencier, lance un appel pour la création d’un comité de soutien composé d’associations, d’entités du monde économique, d’écrivains, de personalités du monde politique, artistique, de revues.
Kokopelli vient de publier un manifeste en deux parties dont l’une Du droit et du devoir des peuples à se nourrir eux-mêmes est rédigée par le vice-président de l’association Kokopelli, Pierre Rabhi, agro-écologiste et écrivain. La seconde partie est un Manifeste pour la liberté des semences de vie.
Des bombardements en Colombie aux esclaves dans les plantations de canne à sucre au Brésil en passant par les tortures en Indonésie, les carburants végétaux ne sont ni verts, ni bios, ni équitables. Ils ne sont pas non plus durables et ne font qu’accélérer les processus d’érosion, de désertification et de pénurie d’eau.
Les multinationales de l’agro-chimie, des semences, des biotechnologies, de la pétro-industrie, de l’agro-alimentaire se sont tous alliées dans cette grande farce et vantent les mérites d’une fausse indépendance énergétique. Ils prétendent même que les carburants végétaux ne représentent aucune concurrence pour les filières alimentaires.