La guerre du miel entre le Bénin et le Burkina Faso n’a pas eu lieu mais il s’en est fallu de peu, d’après le journal bourkinabé San Finna.
Un Burkinabé se serait rendu en zone béninoise pour y demander aux villageois la permission de récolter du miel situé sur un arbre. Ces villageois n’ont pas accédé à sa demande, expliquant que l’arbre en question était un arbre sacré qu’il ne fallait pas toucher. Aux dires des Béninois, le Burkinabé serait passé outre le refus pour entreprendre, la nuit venue, de récolter le miel.
Comme un problème frontalier existe entre les deux pays du fil en aiguille on s’est retrouvé « devant des militaires burkinabés font irruption de l’autre côté de la frontière, dans le village de Kibouli pour y arrêter le chef de village, la femme de ce dernier et deux autres personnes ». La réponse béninoise n’a pas tardé de venir sous la forme de déclaration musclé du chef d’Etat Major des armées béninoises, « pour qui il faut que les militaires burkinabés cessent d’intimider les populations civiles avec les armes ».
« L’histoire abonde d’exemples où, à cause de queues de cerises, des guerres ont été engagées. Il ne faudrait pas que, pour une bande de terre de 68 km2, on se paye le luxe d’une nouvelle guerre des pauvres ! », conclut le journal burkinabé.