Le président tchadien Idriss Déby ne semble pas chercher à calmer le jeu dans l’affaire des 103 enfants que l’association l’Arche de Zoé voulait faire venir en France. Il a parlé de possibles "trafic d’enfants", comme le rapporte The Guardian, mais aussi de trafic d’"organes" (The Times), de filière "pédophile". La France affirme et réaffirme que les relations avec le président Deby sont bonnes et que les personnes arrêtées -neuf Français, sept Espagnols et un Belge- devront répondre de leurs actes au Tchad. Cette affaire intervient dans un contexte international et diplomatique particulier. L’Union Européenne doit déployer sous peu 3 mille soldats pour aider les réfugiés du Darfour le long de la frontière entre le Tchad et la République Centrafricaine.
Extrait du Monde