9 décembre 2007

Prix 2007 du pire lobbying européen à BMW et Daimler and Porsche

BMW, Daimler and Porsche ont été distingués ensemble dans la catégorie du Pire lobbying de l’Union européenne à cause de leur offensive commune, destinée à saper et retarder les objectifs de réduction obligatoire des émissions de CO2 proposés par la Commission européenne après que les objectifs volontaires n’aient pas été atteints, a été jugée la plus trompeuse et la plus malveillante par des votants de toute l’Europe.

« BMW, Daimler et Porsche sont les pires parmi les lobbyistes de l’industrie automobile » explique Erik Wesselius de Corporate europe observatory. « Lorsque la Commission européenne a proposé des objectifs obligatoires pour le CO2, les entreprises automobiles ont immédiatement réagi par une campagne de lobbying alarmiste et emplie de fausses informations. Les décideurs ont été manipulés par des menaces largement exagérées de fermetures d’usines et de licenciements. Le résultat du Prix du pire lobbying 2007 montre que les citoyens européens s’opposent résolument à ce genre de pressions manipulatrices et malhonnêtes ».

Le prix spécial pour l’écoblanchiment, destiné aux tentatives les plus audacieuses pour obtenir indûment un crédit écologique, a été décerné au Forum allemand pour l’énergie atomique pour sa campagne destinée à améliorer l’image de l’énergie nucléaire. Sous le slogan « les protecteurs mal-aimés du climat allemand », celle-ci montrait des images de centrales nucléaires au sein d’environnements sains et préservés.

Le Prix du pire lobbying européen est organisé par Corporate europe observatory, Les amis de la terre Europe, Lobbycontrol et Spinwatch.

Autre ce l’octroi de ce Prix, CEO permet d’effectuer une visite virtuelle du quartier européen de Bruxelles à travers des animations en trois dimensions, des images et de textes présentent les quartiers généraux de certains lobbies, des think tanks, des entreprises, des agences de relations publiques, des cabinets juridiques et d’autres acteurs-clés des politiques économiques européennes, tous situés commodément tout près des allées du pouvoir à Bruxelles. La visite virtuelle, disponible en anglais, présente des exemples de lobbying insidieux, d’accès privilégié à la décision politique et autres pratiques douteuses qui sapent le processus démocratique.