A l’initiative de la Fondation Jacques Chirac, plusieurs chefs d’Etats et responsables politiques ont lancé cette semaine à Cotonou, au Bénin, un appel pour lutter contre le trafic de faux médicaments, véritable fléau dans les pays en développement. Plus rentable que la drogue, ce commerce représente 10 % du secteur pharmaceutique mondial, soit 45 milliards d’euros, selon les chiffres avancés par l’Organisation mondiale de la santé.
Trop c’est trop ! Après un énième cambriolage de pharmacie qui a fait un mort et suscité une vive émotion dans l’opinion publique, les autorités sénégalaises ont renforcé leur lutte contre le commerce illicite de médicaments. Dans les rues, les petits vendeurs continuent leur business, mais sous le manteau…
Des maladies qui ne guérissent pas ou traînent en longueur, d’incessantes rechutes… Les médicaments contenant peu de matière active vendus au Burundi créent plus de maux qu’ils n’en soignent. Les malades sont désespérés et les médecins désemparés.
À Butembo, au nord de Goma, l’inspection des pharmacies et les gérants des pharmacies font cause commune, depuis deux ans, pour lutter contre les faux médicaments. La circulation des ces produits dangereux a diminué.
À Brazzaville, de jeunes diplômés en géographie ou en sociologie, au chômage, deviennent pharmaciens sans aucune formation. Ils vendent dans les rues des médicaments non contrôlés. Peu chers, ces derniers sont la plupart du temps faux ou périmés. Mal conservés, ils représentent un réel danger pour les consommateurs.
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