Lorsque j’ai décidé de rentrer au Burundi pour enterrer mon père, en 2004, après 32 ans d’exil, j’ai découvert que dans ma famille élargie, deux personnes luttaient contre la mort car il leur manquait 200 francs burundais (dix centimes d’euro maintenant) pour se faire soigner d’une malaria. Cette scène révoltante fut le point de départ de l’aventure Adisco.
C’est en ces termes que s’ouvre le discours de Deogratias Niyonkuru, de l’ONG burundaise Adisco, lors de la remise du prix Roi Baudouin pour le développement en Afrique 2015.
Regardez cette vidéo sur l’action d’Adisco et lisez le discours de Deo Niyonkuru à Bruxelles ce 3 juin 2015.