Antoine Kaburahe, directeur du groupe de presse Iwacu, un des derniers médias indépendants encore en activité au Burundi après la destruction de la plupart de radios privées, a dû comparaître lundi 16 novembre 2015 devant la justice burundaise dans le cadre d’un dossier relatif à la tentative de coup d’Etat du 13 mai 2015.
Depuis huit ans d’activité, Iwacu affirme s’être toujours conformé à l’éthique et la déontologie journalistique sans avoir jamais été mis en cause ni par les autorités politiques ni par les instances judiciaires et encore moins par les organes de régulation. Le personnel d’Iwacu réitère également son engagement au service de l’information.
Lisez les messages de soutien à Iwacu.
Lisez aussi l’entretien d’Antoine Kaburahe avec Jean-François Bastin : La presse est à la merci de la censure et vit au jour le jour.