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Sous l’impulsion d’ACEP, Pedro Rosa Mendes s’est rendu au Cap-Vert, en Guinée-Bissau, São-Tomé-et-Principe, Angola et Mozambique, tous les cinq des pays africains de langue portugaise, où il a écrit les textes du recueil Ilhas de fogo, « une carte des Africains qui construisent des nouvelles îles »

Combien de fois Chicossi a-t-il brandi une arme ? La question est inutile. De toute façon, il a brandi plus souvent une houe

Des enfants portent des seaux remplis de bouillie bordelaise et en ont les cils trempés de topaze

Une fois les arbres disparus, on l’a mis à la retraite

Les gens meurent de n’avoir rien à manger. Mais toi, sida, t’es venu t’en mêler pou compliquer tout encore plus

Qui n’a pas un frère, un père ou un fils enrôlé par les Portugais ?

Le problème n’est pas la boue. Le problème, ce sont ces milliers de traces de pieds nus qui marchent dessus depuis des milliers d’années

A Iemberem, l’émancipation des femmes est une question d’amenagement du territoire. Dieu a une place que personne ne conteste. Les hommes ont la place que Dieu leur a donné. Et les femmes ont la place qu’elles peuvent se construire elles-mêmes

L’arbre d’Ester Matsumbo est un parent proche. Les autres font partie de la forêt. Le sien fait partie de la famille

Le poisson qui a la bouche arrachée apprend à reconnaître l’hameçon

Je veux rester ici, dans cette laiterie sans lait