Architecte, artiste et écrivain milanais, Corrado Levi livre dans sa Théorie de Marrakech une lecture splendide de la ville ocre
« Chaque quartier a une rue principale large de six à huit mètres avec un tracé régulier à partir de laquelle se ramifient les rues secondaires, larges d’environ deux à trois mètres, les derbs, dans lesquelles donnent à leur tour les ruelles plus étroites, les dribà, larges d’un ou deux mètres. Derb et dribà ont un tracé sinueux ».
« La cour peut être dépourvue d’arbres, comme la mienne, dans ce cas la maison s’appelle dar, ou pourvue d’arbres et elle s’appelle riad ; par simplification erronée on tend à les appeler toutes riad, le nom des plus riches. S’il y a des arbres dans la cour ils se trouvent dans quatre parterres carrés disposés symétriquement autour d’une fontaine au milieu d’un bassin suffisamment grand pour les irriguer. Certains tapis ont le même schéma ».
En français : Editions La Porte, Rabat, 2005.
En italien : Editora Cadmo, 2004.