Présentation

Mise en ligne: 17 décembre 2008

Apprendre les uns des autres, se renforcer, améliorer les compétences, trouver de l’information et la mettre en circulation, avoir de l’influence sur la prise des décisions qui concernent les enjeux de la vie en commun, pour ces raisons et bien d’autres encore la mise en réseau est un besoin admis et, dans certains contextes, une initiative encouragée dans ce présent en crise.

C’est ainsi que l’on assiste à la mise en place de nombreux réseaux, centrés sur leurs membres ou ouverts vers l’extérieur, qui gagnent en reconnaissance et en visibilité dans le terrain de l’action sociale, de l’enseignement, de la coopération et l’éducation au développement.

Les auteurs qui nous avons invité pour cette parution, eux-mêmes souvent actifs au sein de réseaux, mettent l’accent sur les potentialités inhérentes à la constitution des réseaux et sur la correspondance entre cette forme de regroupement et le contexte socioculturel dans lequel nous évoluons à présent.

Ces auteurs nous alertent néanmoins des dérives potentiellement liées à la constitution des réseaux, tels les effets de mode, l’apparition de formes abusives de contrôle social, les prises de pouvoir, la personnalisation, l’autolégitimation.

En la matière, l’expérience la plus récente menée par ITECO consiste en l’impulsion et la mise en place d’un réseau d’associations actives en éducation au développement. Ce Réseau d’éducation à la citoyenneté à dimension internationale, Reci, s’appuie sur l’expérience antérieur du Réseau d’éducation au développement Nord-Sud, ainsi que sur un travail continu de participation et d’accompagnement à des nombreux réseaux associatifs.

Parmi ceux-ci, une expérience venant de la coopération au développement, le Réseau d’acteurs Fadoc, mise en place par Solidarité socialiste, mérite d’être regardé de près.

Bonne lecture.