Présentation

Mise en ligne: 15 mars 2013

« Cet Abécédaire du développement veut porter un regard réflexif sur le monde ainsi que montrer des fragments divers de l’Histoire récente. Chaque lettre ouvre la porte à un thème, présenté par un chercheur et en parallèle par un journaliste, ce qui permet de croiser des perspectives et des différentes manières de former et d’informer, de communiquer et d’influencer. Le choix des thèmes n’est pas innocent et essaie d’atteindre des éléments de nature différente qui parfois s’entrecroisent et qui représentent des balises dans notre quotidien ».

C’est en ces termes que cet Abécédaire est présenté dans sa version originale en portugais, publié par Acep, ONG de développement active dans le monde lusophone. Nous l’avons lu et, avec son accord, décidé de le traduire et de le publier. Faute de pouvoir, dans le cadre d’Antipodes, traduire et publier l’ensemble des 26 entrées de l’Abécédaire original, nous avons décidé de sélectionner une dizaine de ces entrées et de les présenter à l’envers, comme un « ZYX » au lieu de l’« ABC » original. A cet Abécédaire nous avons intégré une entrée sur le tourisme en Guinée-Bissau, écrite par François Polet, du Centre Tricontental.

Il se fait que, et cela soit dit en passant, dans un certain langage branché des nouvelles technologies de l’information on appelle « Y » la génération des jeunes (nés après 1980, environ), « X » la génération des quadragénaires et plus, et « Z » celle des plus âgés.

Plus important, ces textes portent un regard contrasté et parfois légèrement décalé sur des questions dont l’importance est relativement récente : l’innovation, les nouveaux médias, et sur d’autres qui sont relativement intemporels, dans l’espoir qu’ils ne soient pas éternels, comme le droit au développement, l’accès à l’eau, les inégalités...

Le fait que ce travail éditorial ait eu lieu dans un pays du sud de l’Europe a aussi une signification particulière. Durement touchées para la crise économique et la politique de restriction des soutiens publics à l’action sociale en général et à la coopération au développement en particulier, des associations actives dans la solidarité internationale n’ont pas baissé les bras, comme cette publication le montre. Pour vous en convaincre, mais pas que pour cela, nous vous invitons à la lecture de ces textes.

Tous les auteurs sont des journalistes ou des chercheurs actifs au Portugal, sauf Livia Apia, qui travaille en Italie, et François Polet, en Belgique.

Traduction du portugais de Daniel et Antonio de la Fuente.