Depuis la dernière crise économique, de grandes fortunes se sont portées vers des valeurs sûres, notamment l’or et la terre. La terre, l’or brun, viendrait ainsi stabiliser le sol sur lequel des élites équilibrent leurs avoirs.
Pour les paysans, par voie de conséquence, la situation ne peut être plus précaire. Aux menaces climatiques, exacerbées par les changements dûs au réchauffement, vient s’ajouter le fléau de l’accaparement des terres qui rend difficile voire impossible leur production. Sans parler de la situation des paysans sans terre qui, eux, en sont directement privés. L’Afrique en est particulièrement affectée.
Les biens communs sont depuis quelques années au coeur de la démarche d’ITECO. L’air est un bien commun public, certainement. La terre et l’eau le sont aussi dans une certaine mesure à tout le moins. Il est certain en tout cas que la privatisation et marchandisation des ressources communes va souvent à l’encontre des intérêts de la majorité de la population qui vit et survit dans cette planète malmenée.
Si l’on considère la lutte contre la corruption et la spéculation, le soutien à l’agriculture paysanne face à l’agrobusiness, l’exigence de transparence dans les contrats et transactions ainsi que le respect des droits des populations locales, les fronts de lutte ouverts par les questions de l’accaparement da la terre et de la privatisation des bien communs sont multiples, interdépendants et déterminants pour les conditions de vie des populations.
C’est le cas notamment de l’Algérie, du Guatemala, du Bénin, du Tchad, du Congo, de la Palestine et d’ailleurs que nous présentons dans ces pages. Bonne lecture !