Centre de formation pour le développement et la solidarité internationale
Ni guerre, ni paix, (n°134 - 135)
Deux années après la signature des accords de paix, on voit mal comment un retour aux armes serait possible. On voit tout aussi difficilement comment trouver l’issue finale du conflit, par Jacques Bastin
La facilité avec laquelle les Angolais ont recours aux armes comme moyen de pression et à la guerre comme voie de solution des conflits est leur plus dangereux héritage, par Maria da Conceição Neto
« Il y a deux ans, on dormait sur l’herbe, dehors, avec la peur des attaques. Ensuite on a pu dormir à la maison, mais habillés, toujours prêts à s’enfuir. Maintenant, je peux enfin dormir mon pantalon accroché à un clou », par Fernando Pacheco
…ne serait-elle pas la même que celle qui sépare le pouvoir des éléveurs ? Les Vakuvale du sud-ouest de l’Angola n’ont jamais eu autant de bétail malgré quoi ils n’ont jamais connu une telle famine, par Ruy Duarte de Carvalho
On a essayé de trop politiser la société sans essayer, au contraire, de socialiser la politique. Plus important encore que le pouvoir populaire, c’est le contrôle populaire sur le pouvoir, par Fernando Pacheco
La vie des bergers du Kunene, à la frontière entre l’Angola et la Namibie, entre transhumances et sécheresses, par Apolo Ndinoulenga
La population essaie de s’adapter à une économie nouvelle et déformée, sans mécanismes de contrôle, par Victoria Brittain
Peut-on s’intéresser à un pays et ignorer sa littérature ? Deux romans fournissent des clés, arbitraires peut-être mais certainement indispensables, pour comprendre la réalité angolaise, par Colette Braeckman (Yaka) et Antonio de la Fuente (Saison des pluies)
Des soldats invalides, des voies de chemin de fer comme des balafres et le profil baroque des baobabs, par Antonio de la Fuente