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Des acteurs de la société civile souhaitent trouver des alternatives à la bureaucratisation et la marchandisation croissantes au sein de la société. Face à la marchandisation des biens communs —eau, éducation, santé, environnement…— certains acteurs expérimentent des pratiques de résistance. Celles-ci sont peu documentées et peu diffusées.

Aussi, ces acteurs de la société civile sont aujourd’hui confrontés à des formes de bureaucratisation croissante de leur travail, ce qui conduit à une corruption de leur fonction démocratique de contre-pouvoir, d’expression de la critique et de propositions alternatives. Doter ces acteurs de nouveaux cadres de référence et des savoirs sur les pratiques de résistance à la bureaucratisation de la société civile et à la marchandisation des biens communs semble être une nécessité.

Il est à faire noter que la bureaucratisation précède souvent la marchandisation. La mise en place des pratiques de management permette par la suite de « marchandiser » des activités qui ne l’étaient pas ou peu auparavant —en matière d’éducation et de santé notamment. Peut-être que l’inverse est vrai aussi, dans ce sens que la marchandisation affecte ensuite entre autres l’organisation du travail.

C’est ainsi que nous avons rapproché des acteurs sociaux —des ONG, des associations de l’alpha et de l’éducation permanente, des maisons médicales, des centres culturels— dans l’optique de connaitre leurs expériences et points de vue en la matière avec l’intention d’approcher la possibilité d’arriver à un renforcement mutuel des compétences. Cette publication est le point de départ d’une recherche action en la matière menée par ITECO qui aura cours jusqu’en 2019.

Bonne lecture.