Mário Furtado, du Centre d’information et documentation Amilcar Cabral, CIDAC, au Portugal
Quel est ton travail à présent ?
Je suis professeur dans une école pré-universitaire à Lisbonne, où j’essaie d’intégrer des contenus d’éducation pour le développement. Je viens de finir la première partie d’une maîtrise dont le thème est l’éducation au développement et les nouvelles technologies de l’éducation. Et je collabore avec CIDAC en tant que coordonnateur de projets d’éducation au développement.
Travailler en réseau au sein du réseau Polygone a été utile pour vous ?
Sans aucun doute. Ce processus, avec ses vertus et ses défauts, ce fut très utile et enrichissant. Les défauts ? Un manque d’articulation entre Mário Furtado, du Centre d’information et documentation Amilcar Cabral, CIDAC, au Portugal Privilégier l’investissement des acteurs les contenus des quatre dimensions traitées (politique, pédagogie, culture et méthodologie). Des qualités ? Une grande et très fructifère diversité de contacts et d’expériences tant sur le plan international que national, au sein du réseau local portugais, et la production des documents très pointus sur l’éducation populaire et l’éducation au développement, documents qui sont utilisés au jour le jour par des ONG. Un aspect à améliorer à l’avenir est la gestion de la question budgétaire, gestion qui devrait être plus souple.
L’apprentissage de la systématisation a été profitable pour vous ?
Chaque fois qu’il est possible, et d’une manière progressive ces dernières années, le CIDAC emploie, au sein de ses projets, un processus d’évaluation participative. Cela veut dire qu’on privilégie l’investissement des acteurs en établissant une relation entre les objectifs et les résultats, parmi d’autres facteurs. Nous sommes, bien évidemment, ouverts à des nouvelles méthodes de travail.