Mon envie d’ailleurs

Mise en ligne: 23 janvier 2007

Je me suis découvert un
intérêt prononcé pour
l’actualité internationale, propos recueillis par Antonio de la Fuente

Aude Lenders, tu es membre
de l’Association universitaire
pour l’environnement
et tu as suivi la
formation Ici ou ailleurs que faire , du printemps 2002.
Qu’est-ce que t’a conduit à
suivre cette formation et
qu’est-ce que t’y as trouvé ?

J’ai décidé de suivre cette
formation suite à ma décision
de partir quelques mois en
coopération. J’avais besoin
d’un peu plus de clefs pour
pouvoir rechercher une ONG et
un projet qui me convenaient.
Cette formation m’a permis
de beaucoup mieux préciser
mes motivations et mes atouts
et de cibler plus mon « envie
d’ailleurs ». Ce cycle a précisé
ma vision de la situation
tout en l’élargissant et en stimulant
la réflexion. Enfin, la
dynamique m’a relancée dans
mes recherches. Mais ce qui
me manque encore jusqu’à
présent, ce sont des pistes
supplémentaires, des trucs et
ficelles pour réaliser mon projet
personnel.

Y a-t-il eu des moments
forts et des images marquantes
dans la formation ?

En général dans ce cycle, les
témoignages sont intéressants
et nécessaires, mais les jeux et
les mises en situation sont des
moments plus forts. Le jeu
des jetons, mettant en évidence
différents mécanismes
dus au pouvoir et à l’argent
dont l’accroissement des inégalités
et la barrière des classes
sociales, m’a marquée. La
nécessité d’identifier le pouvoir
réel, l’importance de la
communication et l’absence
de fatalisme ou le refus de se
plier à des règles que l’on ne
veut pas cautionner sont des
éléments essentiels que nous
en avons retiré.
Un élément essentiel qui est
ressorti de ce cycle est la nécessité
d’agir, dans les pays
du Sud, mais aussi, et peut-être
surtout, dans notre propre
société.