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Bernard Duterme, vous êtes en charge d’une revue dans une organisation non gouvernementale. Vous arrive-t-il de lire une revue associative ou d’ONG ?

BD : Oui, je l’avoue. J’ai la chance de faire partie de ce microcosme de privilégiés happy few dont les coordonnées postales squattent les fichiers d’une bonne vingtaine d’ONG, dont celle où je travaille bien sûr. Je reçois donc régulièrement les albums photos commentés des médecins blancs au chevet de la misère du monde, les feuillets d’auto-célébration (+ virement) d’institutions caritatives diverses, etc.... mais aussi les revues d’information d’associations plus scrupuleuses. Je feuillette les uns, je lis en partie les autres, histoire de se tenir au courant de ce que fait la concurrence... Mais aussi, bien sûr, parce que c’est souvent intéressant !

Vous arrive-t-il d’en jeter l’une ou l’autre à la corbeille ?

BD : Antipodes fait les poubelles, maintenant ? Comme Test Achats, comme TF1, comme la PJ ? Oui, je le confesse, il m’arrive de ne pas garder, dépouiller, encoder, répertorier, stocker certains exemplaires des Nouvelles d’« Enfance et Vaccin » et des Echos de la « Foulée Verte », que j’envoie au recyclage bien sûr. Pour le reste, je garde tout et j’invite régulièrement les voisins, les passants et mes vieilles tantes à venir relire avec moi les meilleurs passages. J’ai bon, là ?