Qui veut la fin veut les moyens

Mise en ligne: 19 juillet 2012

Acteurs et dispositifs de l’évaluation en éducation au développement, par Antonio de la Fuente

L’éducation au développement vise des changements dans les représentations, les attitudes et les comportements des publics qu’elle touche. Plusieurs acteurs y sont concernés, notamment les associations et ONG opératrices des programmes et des projets, leurs partenaires, leurs bailleurs de fonds publics et privés et les publics auxquels ces opérateurs s’adressent.

Ces publics peuvent être déterminés de plusieurs manières. Avec ce qui est convenu d’appeler le « grand public » on arrive à communiquer le plus couramment par le truchement des médias de communication de masse.

A côté de ce public par définition non défini, on trouve des publics spécifiquement déterminés, décideurs politiques, fonctionnaires des administrations, syndicalistes, cadres d’entreprise, enseignants, étudiants, jeunes, femmes.

Pour entrer en contact avec ces publics et arriver à produire les résultats escomptés, l’éducation au développement met sur pied des dispositifs pédagogiques et de communication qui prennent le plus couramment la forme d’activités d’animation et de formation —l’animation étant des contacts ponctuels avec le public, la formation nécessitant des rapports suivis au sein d’un processus éducatif—, au travers de supports articulés ou non autour d’une campagne ou ensemble d’activités et d’efforts combinés.

Des objectifs pédagogiques, politiques et communicationnels se trouvent à la base de ces dispositifs. Les résultats atteints dans la poursuite de ces objectifs sont évaluables Les segments d’activités qui mènent vers l’obtention des objectifs des programmes et des projets d’activités le sont aussi, avant, pendant et après leur mise en marche.

Dans les pages qui suivent, l’équipe d’évaluateurs-formateurs d’ITECO essaie de raconter comment elle le fait, dans quel contexte, dans quel état d’esprit et avec quelles interrogations.