par Augustin Jaykumar Brutus
« Celui » que le désir de vivre n’a pas étreint à bras le corps, S’évapore et disparaît au grand ciel de la vie » [1] que j’ai co-fondées, dirigées et animées. A l’époque, je considérais l’éducation au développement et la conscientisation comme deux facettes d’une même pièce, mais compte tenu d’une certaine passivité dans le Nord, j’opterais maintenant pour le seul terme de conscientisation pour le Sud et pour le Nord.
« Loin d’un simple survol touristique où l’autre est rarement rencontré, nous voulions nous arrêter un peu et essayer de comprendre. C’est pourquoi nous avons choisi d’effectuer ce voyage en proposant à Adecom Network notre courte expérience mais surtout notre motivation. Nous avons essayé de nous vider de toute peur, de tout orgueil. Partir pour échanger avec l’autre, simplement. Adecom Network nous a accueillis dans une atmosphère de sincérité, de travail efficace et réfléchi.
Avant de partir nous n’avions aucune idée de ce qu’était le développement, étant donné que, pour nous, il apparaissait comme irrémédiablement lié à un certain profit économique. Nous avons appris, avec Adecom Network, ce qu’il devait en être réellement, c’est-à-dire qu’un développement véritable ne peut fonctionner sans la notion primordiale d’humanité. Il ne s’agit pas d’un développement « façon occidentale » où le maître mot est trop souvent « aider ». Cela veut dire apporter son savoir, l’imposer sans forcément l’enseigner. Il n y a pas de réelle compréhension ni de respect de l’autre et de sa culture, pourtant indispensables à une évolution de qualité.
Ici, au contraire, le développement est envisagé sous l’optique de la coopération entre les personnes, c’est-à-dire une association de différents savoirs, pour permettre un échange d’apprentissages, de points de vue et de manières d’agir, ainsi que le respect et la compréhension dans les différences. Ici, le travail à court terme n’a pas sa place, toute action s’inscrit dans la durée... » [2].
Ce qui est important pour moi, c’est la personne et cette attitude d’humilité, d’écoute et d’ouverture qui va être source de remise en cause et d’un changement de mentalités et de comportement.
Sur le terrain nos activités de conscientisation partent de la personne. Ainsi au cours du séminaire [3] s’engage une réflexion sur l’identité. Voilà les réponses des groupes à la question « Pourquoi avez-vous fait ce choix ? », après avoir choisi entre les étiquettes Moi, Citoyen du monde, Tamoul, Dalit [4].
Le débat qui s’ensuit souligne que nous ne pouvons pas nous définir seulement par une et une seule identité. Celle-ci est influencée par le lieu dans lequel nous nous trouvons, le contexte. L’important, c’est le passage d’une qualification de son identité à une autre, la prise de conscience que nous sommes tout cela à la fois : Moi, Dalit, Tamoul et Citoyen du monde. Mais les étapes doivent être bien franchies et intériorisées avant de se définir par un autre qualificatif, de s’ouvrir vers l’extérieur et au monde. C’est ce mouvement qui permet de s’éloigner peu à peu de l’unicité pour approcher l’unité.
Ce chant composé spécialement pour le séminaire nous amène à franchir une autre étape :
Apprends à te connaître
Prends une poignée de ta terre Apprends à connaître ceux qui ont créé le système des castes
Apprends à reconnaître pour qui elles ont été créées
Apprends ton histoire qui t’a été cachée
Brûle les livres écrits contre toi Apprends les lois écrites par Ambedkar [5]
Apprends à qui appartient ce pays Prends en mains la politique
Apprends à reconnaître les divisions entre les castes pour les détruire
Apprends pour développer les valeurs humaines
Apprends l’histoire de ton pays
Apprends pour que ton pays ne devienne pas étranger pour toi [6].
Le séminaire de cinq jours se poursuit autour des cinq axes suivants, avec pour but final l’engagement dans une action.
1) Comment avoir confiance en soi ?
2) Comment apprendre à analyser et développer son esprit critique ?
3) Comment exprimer les savoirs acquis ?
4) Comment mettre en place des actions communes ?
5) Quelle stratégie adopter pour agir efficacement ?
L’axe deux est déterminant, car la réflexion va servir de soubassement à l’acte qui va être posé. En effet, il faut :
Ce processus de réflexion dans sa globalité facilitera la prise de risque, la décision et l’initiative et, de ce fait, la transformation de son environnement.
Pour INDP le développement est un processus global qui doit prendre en compte les cinq aspects de la vie : le social, l’économique, le politique, le spirituel et le culturel. Le développement est une notion mondiale qui a autant de sens au Nord qu’au Sud, car aucun pays au monde n’est complètement développé. Le développement correspond à un processus d’épanouissement personnel dans une société ; un pays ne serait développé que lorsque l’ensemble de ses citoyens aurait atteint cet épanouissement.
L’éducation facilite cet épanouissement collectif, car elle génère des modes de penser, d’action et de comportements démocratiques. « L’éducation n’est pas seulement un droit à l’instruction pour tous, en vue de l’émancipation des hommes par l’instruction, mais aussi un droit pour tous à s’émanciper dans l’exercice même de l’acte d’apprendre, en se construisant dans sa dignité d’humain à la fois comme sujet singulier et comme sujet social » [7].
L’éducation au développement est un processus interactif et dynamique qui doit mener à la prise de conscience et au rééquilibrage des inégalités planétaires dans la répartition des richesses et du pouvoir. Les méthodes de recherche-action prônées par INDP permettent une validation empirique des processus d’éducation au développement mis en œuvre dans l’ONG. INDP estime que les associations ne doivent pas se substituer à l’Etat, mais éduquer les citoyens.
La spécificité d’INDP est d’instaurer, à partir des projets liés à l’éducation populaire sur le terrain en Inde et aux activités d’éducation au développement dans le Nord, un dialogue pour un développement basé sur la connaissance réciproque des cultures. Dans cette construction, INDP joue la carte du partenariat, tant au niveau local qu’international.
Nous avons organisé ou animé de nombreuses rencontres entre les animateurs, les responsables politiques, les militants du Nord et du Sud. Attardons-nous sur celle qui a mis en présence Jean, un éducateur français impliqué dans un travail de réinsertion auprès des exclus et des marginaux de la banlieue lyonnaise, et Sinha, l’un des animateurs indiens venu étudier la pauvreté en Europe. Suite à une première description de l’intervention de son interlocuteur, l’animateur indien réagit : « Mais à quoi sert votre action ? Pourquoi vouloir réinsérer des personnes dans une société qui va reproduire les mêmes schémas d’exclusion, de rejet d’autres personnes ? Ne faudrait-il pas aussi agir pour changer cette société ? ». Réponse de l’éducateur : « Ce combat là, nous y avons cru et nous avons essayé de le mener en mai 68, sans grand résultat. Aujourd’hui, je cherche seulement à bien faire mon travail. Mais pour ce qui est de changer la société, je laisse ce soin-là aux politiques... » [8].
Veut-il dire qu’il ne croit plus à un changement ? Si lui-même n’y croit plus, comment va-t-il inspirer les autres ? Pourquoi les politiques seraient-ils plus enclins à effectuer un changement ? Quel sera son pouvoir et son contrôle sur les changements ? Que se passera-t-il si les changements qui se feront ne correspondent pas à ses souhaits et à son éthique ?
Ainsi, un grand nombre d’animateurs et de formateurs, par manque de foi, de vision ou de courage vont décider que telle ou telle information se révèle très complexe pour le grand public et qu’elle risque surtout d’être démobilisatrice. A combien de donateurs du Nord a-t-on dit qu’en examinant la question de la dette des pays du Sud, « on s’aperçoit que celle-ci rapporte au développement du Nord plus de 200 milliards de dollars par an, alors que l’ensemble de toutes les aides publiques au développement ne dépasse pas 45 milliards de dollars par an ces dernières années » [9].
Les raccourcis et la simplification deviennent monnaie courante. Pourquoi s’étonner alors qu’en temps de crise, les gens se tournent vers les thèses simplistes ou encore que les drames se répètent ? Le Pen n’a-t-il pas tenu le même discours durant les élections présidentielles en France de 2002 qu’Hitler en 1932 [10] ? Comment se fait-il que l’Histoire ne tient pas une place prépondérante dans les différents cursus de formation des politiciens et économistes, voire tout simplement des étudiants ? Le rééquilibrage du monde ne passe-t-il pas par une connaissance critique de l’Histoire [11] ?
Dommage que la politique au sens large du terme ait perdu son sens et de sa valeur, car faire de la politique, c’est poser un regard et des actes sur l’organisation de sa société et être citoyen, c’est avant tout faire de la politique.
Ceci dit, des problèmes se posent aux plus engagés . Nombreux sont ceux qui pensent comme Colette, enseignante et militante : « Nous fonctionnons souvent de manière manichéenne par rapport à un positionnement idéologique ancien… Nous sommes peu habitués à travailler collectivement… Nous, enseignants, avons un discours de femmes et d’hommes de gauche, mais nos pratiques, faute d’outils de réflexion et de compréhension du monde, nous amènent à nous centrer sur la didactique et à ignorer un environnement qui fabrique de l’exclusion et du racisme… Et l’inexistence des lieux de formation ne permet pas de construire une analyse en prise avec la réalité et donc des projets de solidarité et de coopération ».
Reconnaissons, dans le contexte actuel, la complexité des problèmes et des solutions. Difficile alors pour le simple citoyen de s’y retrouver et de ne pas se laisser manipuler. Sans décodage, le trop plein d’information s’avère inutile car la lecture de la réalité ne se limite pas à une simple absorption de faits. Impossible dans ces conditions de comprendre les différentes logiques sous-jacentes. De plus, le fait que les notions d’interdépendance, tout comme la méthodologie holistique, ne sont enseignées ni à l’université, ni dans les centres de formation rend difficile la capacité à relier les faits et les conséquences entre eux.
Le Nord et, d’une manière plus large, le monde de demain auront besoin de personnes formées, des citoyens à part entière, capables de comprendre et d’analyser. Seulement alors pourront-ils sortir de leur passivité et de leur critique non constructive pour passer à l’élaboration et à la mise en place de projets alternatifs. Pour cet apprentissage, le Nord a certainement à apprendre du Sud.
Au Nord, en misant sur ma double culture [12], j’ai, tout en présentant des situations indiennes, invité mon public à effectuer un retour sur soi en se servant du cas de l’Inde comme d’un prétexte pour analyser sa propre situation. Ainsi, au cours des animations scolaires et dans les mises en situation que j’imagine pour expliquer le système indien des castes en Europe, je vois les jeunes élèves se laisser prendre au jeu et réagir avec fermeté face aux injustices. Puis, quand je les pousse à établir des parallèles avec des situations similaires chez eux , je les vois découvrir, accepter des similitudes et, dans le feu de l’action, jurer qu’eux ne seront pas ou ne feront pas ainsi.
Ces diverses animations sont aussi pour moi des occasions pour construire ma pensée, mes arguments, ma logique. En m’adressant à mon public j’expose la situation indienne tout en m’exposant moi-même. C’est l’opportunité pour moi de me confronter avec mon public et de vérifier mes hypothèses. Et cela est pour moi une forme d’apprentissage.
En Inde, chaque fois que cela a été possible techniquement et financièrement, nous avons organisé, à INDP, des rencontres Nord–Sud qui sont des prises de conscience et des formations aux questions du développement. Voici quelques exemples pour illustrer ce propos.
Chantal Beziaud est l’une de ces personnes qui a établi un dialogue à sa manière. Elle se présente : « En France, je travaille dans un centre, créé il y a dix ans, qui accueille des femmes en difficulté, souvent victimes de violences. La plupart d’entre elles sont accompagnées de leurs enfants, âgés de deux à dix ans. Mon travail consiste à aider ces femmes pendant leur séjour dans ce centre, dans différents domaines : administratif, juridique, matériel —hébergement, nourriture— dans un premier temps, pour, ensuite, leur permettre d’essayer de comprendre ce qu’elles souhaitent vivre. Elles pourront alors entamer les démarches nécessaires pour retrouver un équilibre et une autonomie : recherche de travail, de logement, redécouverte, pour certaines d’entre elles, d’une place d’adulte, responsable vis-à-vis de leurs enfants, en rétablissant des liens… Après un séjour en Inde et à mon retour en France, riche des contacts établis, je pourrai témoigner de la place de la femme en Inde, et faire naître un questionnement sur les similitudes ou les différences qui existent entre la femme indienne, la femme française et sans nul doute les femmes en général dans des contextes culturels différents. Cet échange pourra être fait avec les femmes accueillies au centre mais aussi avec mes collègues de travail. Je pense qu’il y a également tout un travail de sensibilisation qui peut être effectué avec des enfants à travers les questions que m’ont déjà posées certains enfants indiens et que tous les échanges permettent à chacun, par une meilleure compréhension de l’autre, une vie plus harmonieuse ».
Pari gagné puisque à son retour, en plus de ses interventions, Chantal allait sur la base de ses observations et ses lectures nous proposer un rapport. Ce dernier, retravaillé et enrichi, va se transformer en un livre [13] édité pour la troisième fois dans notre Collection Intercultures qui invite à 1515 [14] :
« Chausser des racines Se munir d’un miroir S’équiper d’une longue-vue Se remplir la tête des rêves Et faire refleurir L’harmonie dans le monde »
Suit l’exemple du camp de jeunes 2000 « Découverte de la vie des Dalits », pour lequel nous avons invité dix travailleurs sociaux français à venir, en plus de leur découverte, partager leurs pratiques et leurs idéaux. La rencontre 2001 qui a suivi avait pour objectifs de faire se rencontrer de jeunes militants du Sud et du Nord, de présenter la société française et la Bretagne, région à forte identité culturelle, de créer des habitudes de travail en réseaux et d’ouvrir un espace de parole [15]. Colette, dont il a été question au début de cet article, nous a apporté, en co-animant le stage « Pratiques pédagogiques », diverses techniques de communication et des méthodes pédagogiques.
A INDP, nous cherchons à offrir à nos partenaires et collaborateurs européens des espaces pour témoigner et nous aider à briser les clichés sur l’Europe, en présenter des résistances et des luttes de citoyens contre le « mal développement » chez eux. L’Européen cesse de devenir une machine à sous, un héros vivant dans un paradis, un génie qu’il faut singer pour devenir un citoyen construisant, avec ses moyens, un monde plus humain.
Je mentionnais plus haut la nécessité de créer des alternatives concrètes, car elles sont plus convaincantes que les grands discours. C’est le cas avec la création du jeu « Le riz qui rit » [16]. C’est ainsi que, pour expliquer la vie d’un village indien et les différentes étapes de la culture du riz, j’ai eu l’idée d’inventer ce jeu. Depuis, je l’ai utilisé à différents niveaux : avec les petits de six ans, j’ai créé une danse sur le repiquage du riz ; avec les 3e du collège nous avons parlé de la géographie de l’Inde ; avec les terminales nous nous sommes focalisés sur les échanges internationaux ; avec les BTS agricoles, nous avons comparé les situations indiennes et françaises : prêts, semences, utilisations d’engrais. Et pour terminer, je l’ai présenté à des enseignants en formation en IUFM.
Dans les activités de conscientisation, il n’y a pas de recettes et rien n’est acquis d’avance. Tout est à composer chaque fois, avec chaque public. C’est une question d’imagination et de foi. D’imagination —cela se comprend. De foi, parce que l’animateur, tout comme l’enseignant, doit croire que chacun est capable, capable de quelque chose.
Car comme le dit le Groupe français pour l’éducation nouvelle, « Personne n’éduque personne. Les hommes s’éduquent ensemble pour transformer le monde ». L’apprentissage doit rester un acte libre fait avec plaisir pour :
« Ne pas rêver d’un monde sans malheurs en oubliant d’agir,
Ne pas savoir ne veut pas dire ne rien pouvoir,
Ne pas brader sa liberté de comprendre, critiquer et proposer
Ne pas penser sacrifices ou pertes d’avantages
Quand il s’agit d’entendre la voix de sa conscience : juge intime qui invite
A une nouvelle forme d’union et de solidarité avec les autres » [17].
[1] Aboulkâssem-Al-Châbbî, poète tunisien (1909-1934), chef de file du romantisme.
14 avril 2003. C’est le jour de l’An tamoul. Ce jour-là, on commence des activités que l’on voudrait voir se reproduire toute l’année. Pour ma part, j’ai décidé d’entamer cet article. Je vais donc puiser dans ma propre histoire et celle des associations Adecom Network et INDP[[Adecom Network en Inde et Réseau Adecom en France : deux associations partenaires. INDP Intercultural Network for Development and Peace : maison mère en Inde et branche en France. indp@vsnl.com. PO Box 207, 605 001 Pondichéry, Inde.
[2] Etudiants stagiaires français Rachel Voron et Matthieu Durafour, Bulletin n° 7 du Réseau Adecom, mars 1994.
[3] « Pratiques pédagogiques », stage pour animateurs et formateurs d’écoles informelles organisé par INDP en Inde en février 2002, co-animé avec Colette Charlet, enseignante et militante du GFEN.
[4] Ex-intouchable, dans le système des castes.
[5] Père de la constitution indienne. Intouchable de naissance qui va devenir le leader de l’émancipation des Dalits.
[6] Ecrit par A. R. Nayagan, animateur du groupe de théâtre Vigie d’INDP.
[7] « De la Marche mondiale de 1998 au Forum mondial de l’éducation de Porto Alegre en 2001 », C. Charlet.
[8] Extraits du bulletin n° 9 d’Adecom, février 1995.
[9] La dette totale du tiers monde, pays de l’Est non compris, s’élevait à environ 1 950 milliards de dollars en 1997 (François Houtart et François Polet, L’Autre Davos - Mondialisation des résistances et des luttes, p. 50).
[10] Intervention de Jean-Marie Le Pen, député français au Parlement européen, candidat à la présidence de la République, Saint Cloud, 21 avril 2002 au soir : « Français, Françaises, mes chers compatriotes de France et d’outre-mer, je suis socialement à gauche, économiquement à droite et, plus que jamais, nationalement de France » Adolf Hitler, 29 novembre 1932, discours de clôture du congrès annuel du National Sozialistiches Demokratishes Partei : « Notre national-socialisme est le futur de l’Allemagne. Bien que ce futur soit économiquement résolument à droite, nos coeurs resteront à gauche. Mais par dessus tout, jamais nous n’oublierons que nous sommes Allemands ».
[11] « Le Pen ou Chirac au deuxième tour des présidentielles françaises ; le point de vue du directeur d’INDP », interview accordé en Inde à Annick Le Doussal en 2002.
[12] Franco–indienne, enrichie par des études supérieures et des activités professionnelles en Europe.
[13] « Indienne, en Inde, la vie au féminin », mise à jour avec la collaboration d’Odile Trentesaux, de « Terre plus Humaine ».
[14] Rassemble des récits, des romans, des peintures, des contes et des jeux pédagogiques inédits créés au cours des projets d’INDP.
[15] Quatre animateurs indiens se sont rendus en France du 29 juillet au 29 août 2001.
[16] « Le Riz qui rit », jeu pédagogique commercialisé par INDP.
[17] Brutus Augustin dans « Cahier d’information : défis 2000 ».