En 2011 aussi, mise en oeuvre d’un outil pédagogique sur l’éthique. Le jeu « Je fais ou je ne fais pas » permet de s’interroger sur le bien- fondé des démarches de chacun en rapport à leur propre éthique. C’est sur tous les terrains, personnels et professionnels, que nous sommes constamment confrontés à la question de comment agir au mieux, à la base de toute interrogation éthique.
En 2012, ITECO aborde l’importance croissante d’internet. La formation « Médias et éducation au développement » vise à permettre de mieux comprendre la logique médiatique et de mieux utiliser des médias audio-visuels comme outils pédagogiques à part entière.
La moyenne mensuelle de visites sur ITECO.be en 2011 est de 32 500 (soit 25% de plus qu’en 2011).
202 abonnés sur Facebook et 31 sur Tweeter.
ITECO fête en 1984 son vingtième anniversaire et analyse son parcours depuis sa naissance. ITECO est devenu une organisation pluraliste et s’est dégagé d’une certaine dépendance à l’égard des ONG d’envoi de volontaires. Objectif : plus de justice chez nous comme dans le tiers monde. Stratégie : coopérer à un changement social qui dépasse largement l’aide aux pays en développement en s’alliant avec tous ceux qui refusent les aliénations multiples. Moyens : offrir au public attiré par le tiers monde ou soucieux d’une plus grande justice un lieu d’interrogation sur notre société. Interrogation sur les mécanismes de pouvoir et sur ce qui conditionne nos conduites.
ITECO prend une envergure européenne en s’investissant dans les réseaux européens d’éducation au développement, notamment à travers Polygone et le Projet d’échanges européens en éducation au développement.
Les enjeux et la complexité du monde en mutation perpétuelle nous obligent à repenser la manière de nous investir. Ainsi, dans une société de plus en plus multiculturelle, ITECO propose une démarche basée sur le respect mutuel et multiculturel.
ITECO a ouvert un compte en 2011, suivi à présent par 180 abonnés
Marie-Agnès de Staercke a pris sa retraite, après 35 ans de loyaux services à ITECO. Michel Elias dresse son portrait.
L’année 1998 aura été marquée par une intensification de nos activités :
- Sur le plan de la formation, nous avons assuré 72 interventions pour 1759 participants, soit 1534 heures de formation.
- Sur le plan des publications, outre les 4 numéros d’Antipode, nous avons construit un site ITECO sur le WEB www.globalnet.org/iteco
- Sur le plan institutionnel, nous recherchons de nouveaux locaux et participons davantage dans la fédération des ONG ACODEV.
La célébration des 50 ans d’ITECO en décembre 2013 fut une grande fête mêlant rencontres, débats, théâtre et musique
Refonte de l’équipe des permanents : départ de Maria José da Veiga Coutinho et de Françoise Wolfers, départ annoncé d’Yves Gobert. [Extrait de l’éditorial].
« Des idées dépassées : les ONG qui ont le plus avancé dans la réflexion sur leurs pratiques se sont mises à dénoncer les notions de développement, d’aide, d’assistance technique, de projet et même de tiers monde. Elles pratiquent aujourd’hui bien plus des actions synergétiques Nord-Sud qui s’appuient sur de nouvelles notions théoriques parmi lesquelles l’incontournable notion de partenariat.
« Les projets modernisateurs intègrent aujourd’hui la culture de l’autre comme facteur sur lequel il faut s’appuyer pour mobiliser les énergies populaires. Or, nous avons pris conscience que la sensibilisation à l’autre culture peut n’être qu’une arme de plus dans la main de l’occidental ethnocentré. Ainsi, nos formations intègrent une pédagogie interculturelle qui ne consiste pas à initier à l’autre mais à se décentrer d’abord par rapport à soi-même. Nous souhaitons que nos stagiaires passent du stade ethnocentré au stade du décalage de leurs propres déterminations culturelles.