

Refonte de l’équipe des permanents : départ de Maria José da Veiga Coutinho et de Françoise Wolfers, départ annoncé d’Yves Gobert. [Extrait de l’éditorial].
« Amnesty, amnistie en français, ne renvoie pas ici à un quelconque pardon ou à des suppressions de peines éventuellement encourues, le sens du mot se réfère à la mémoire, à l’amnésie, à des hommes dont on perd le souvenir, à des condamnés oubliés, qui subissent des traitements en violation des plus élémentaires dignités de l’homme. L’organisation Amnesty International a été fondée en 1961, à la suite d’un appel de Peter Benenson, avocat britannique, sur les prisonniers oubliés.
L’affiche d’Alain Carrier correspond à la première campagne contre la torture des prisonniers d’opinion qui n’ont pas usé de violences ou préconisé leur usage. »
Le XXème siècle s’affiche de Jean-Marie Lhôte
La première guerre d’Afghanistan de l’histoire contemporaine a opposé, entre décembre 1979 et février 1989, l’armée soviétique aux moudjahidines afghans. Ensuite, et durant dix ans, cette guerre a ravagé l’Afghanistan. Du fait de l’implication des États-Unis et de l’URSS, cette guerre est considérée comme une des dernières crises de la Guerre froide.
« Cette affiche fait partie d’une série politique produite par Tomi Ungerer en 1967. D’une part, les Etats-Unis renforcent leurs troupes et leur puissance de feu au Vietnam. D’autre part, des émeutes raciales ont lieu dans les ghettos noirs de Newark et Détroit, causant une soixantaine de morts. Cette fureur qui tient de l’absurde inspire à Ungerer cette affiche construite comme une carte à jouer à double tête, où chacun est renvoyé à sa honte. L’année précédente, un groupe destiné à protéger les noirs des exactions de la police s’est constitué en Californie, sous l’emblème des Black Panthers, organisant par le suite des milices armées de protection des ghettos et revendicant enfin le Black Power- aspiration proclamée à la face du monde entier, lors des Jeux Olympiques de 1968, par deux sprinters noirs américains levant sur le podium une main gantée de noir. »
Le XXème siècle s’affiche de Jean-Marie Lhôte
Parmi les projets de 2004, relevons l’accompagnement pédagogique lors de l’Université européenne d’été en éducation au développement, l’accompagnement méthodologique au monde associatif au Maroc et un grand nombre de formations spécifiques en communication interculturelle.
Ce périodique se veut être la caisse de résonance d’informations qui reflètent des situations, des luttes, des perspectives de changement de société.
Objectif : être l’écho de groupes ou de personnes qui dépouillent et traitent les informations pour décrire le front des luttes actuelles dans le monde pour une société plus juste.
« Après les indépendances des pays africains, beaucoup de Belges expatriés, des collaborateurs laïcs des missions, se sont retrouvés dans les anciennes colonies sur une terre étrangère et sans statut. De plus, le Roi Baudouin dans un discours lança un appel à la jeunesse pour s’engager en faveur du développement des pays du tiers monde. D’une part, suite à l’appel du Roi et du problème de statut du personnel expatrié d’autre part, est née l’idée de créer un statut légal des volontaires belges. »
« C’est ainsi que les premières associations de volontaires se créèrent dont la plupart étaient des associations catholiques. Ces dernières ont créé une fédération appelée ITECO. Le premier ITECO est né en 1963 comme organisation d’envoi des volontaires de la coopération. L’un des buts assignés à l’ITECO est la formation du personnel avant le départ en Afrique et en Amérique Latine. Pour l’Afrique, il s’agit des pays comme le Congo, le Burundi et le Rwanda, et pour l’Amérique Latine du Brésil, la Bolivie, le Pérou… ».
Extrait de Le voyage d’ITECO, du « temps colon » au « post tiersmondisme », Michel Elias
L’année 1998 aura été marquée par une intensification de nos activités :
- Sur le plan de la formation, nous avons assuré 72 interventions pour 1759 participants, soit 1534 heures de formation.
- Sur le plan des publications, outre les 4 numéros d’Antipode, nous avons construit un site ITECO sur le WEB www.globalnet.org/iteco
- Sur le plan institutionnel, nous recherchons de nouveaux locaux et participons davantage dans la fédération des ONG ACODEV.
« Choisir un titre n’est jamais facile. L’unanimité s’est faite sur Peuples et libérations parce que ce titre reflète le mieux les objectifs que nous poursuivons. D’une part, donner la parole aux peuples exploités et ainsi les soutenir – modestement - en répercutant des situations trop souvent ignorées. Et d’autre part, informer sur les luttes et les combats que mènent ceux qui veulent construire une autre société, libérée des dominations. »
Le protocole de Kyoto est un traité international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et qui vient s’ajouter à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent une fois par an depuis 1995.
Signé le 11 décembre 1997 lors de la 3e Conférence des Parties à la Convention (COP 3) à Kyoto, au Japon, il est entré en vigueur le 16 février 2005 . Ce protocole vise à réduire, entre 2008 et 2012, de 5,2 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de six gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote et trois substituts des chlorofluorocarbones.
Ce périodique se veut être la caisse de résonance d’informations qui reflètent des situations, des luttes, des perspectives de changement de société.
Objectif : être l’écho de groupes ou de personnes qui dépouillent et traitent les informations pour décrire le front des luttes actuelles dans le monde pour une société plus juste.