
ITECO prend une envergure européenne en s’investissant dans les réseaux européens d’éducation au développement, notamment à travers Polygone et le Projet d’échanges européens en éducation au développement.
Les enjeux et la complexité du monde en mutation perpétuelle nous obligent à repenser la manière de nous investir. Ainsi, dans une société de plus en plus multiculturelle, ITECO propose une démarche basée sur le respect mutuel et multiculturel.
ITECO obtient son agrément comme ONG auprès du Ministre de la coopération au développement. Sa mission est définie comme étant de mobiliser le public belge et européen dans des actions de solidarité avec le Sud, de favoriser la réflexion et l’action commune entre mouvements de la société civile du Nord et du Sud, de dégager des alternatives au modèle dominant, de rechercher le dialogue interculturel.
ITECO, pour son public cible, favorise la formation de personnes relais, afin de donner un maximum d’impact à son action : les animateurs socioculturels, les cadres des ONG, les travailleurs sociaux.
« Après les indépendances des pays africains, beaucoup de Belges expatriés, des collaborateurs laïcs des missions, se sont retrouvés dans les anciennes colonies sur une terre étrangère et sans statut. De plus, le Roi Baudouin dans un discours lança un appel à la jeunesse pour s’engager en faveur du développement des pays du tiers monde. D’une part, suite à l’appel du Roi et du problème de statut du personnel expatrié d’autre part, est née l’idée de créer un statut légal des volontaires belges. »
« C’est ainsi que les premières associations de volontaires se créèrent dont la plupart étaient des associations catholiques. Ces dernières ont créé une fédération appelée ITECO. Le premier ITECO est né en 1963 comme organisation d’envoi des volontaires de la coopération. L’un des buts assignés à l’ITECO est la formation du personnel avant le départ en Afrique et en Amérique Latine. Pour l’Afrique, il s’agit des pays comme le Congo, le Burundi et le Rwanda, et pour l’Amérique Latine du Brésil, la Bolivie, le Pérou… ».
Extrait de Le voyage d’ITECO, du « temps colon » au « post tiersmondisme », Michel Elias
Ce périodique se veut être la caisse de résonance d’informations qui reflètent des situations, des luttes, des perspectives de changement de société.
Objectif : être l’écho de groupes ou de personnes qui dépouillent et traitent les informations pour décrire le front des luttes actuelles dans le monde pour une société plus juste.
ITECO s’implique dans des projets à dimension européenne et Sud : Programme Européen d’EAD, Réseau Polygone, DEEP.
Nous continuons à proposer des formations et à organiser des activités telles que Demain le Monde, Midi du Tiers-Monde, des recyclages et évaluation.
ITECO accepte aussi des demandes extérieures comme celles de Frères des Hommes, d’AFS, de SOS-PG, de Louvain Développement, d’Entraide et Fraternité ou encore de la campagne Annoncer la Couleur.
En 2001, le site internet dITECO a été repensé et redessiné. Il sert de dispositif pédagogique interactif complémentaire. Les feed-backs enregistrés à son propos ont été encourageants ; hormis le fait que le public s’élargit par ce média, de nouveaux partenaires découvrent ITECO et formulent des demandes par ce moyen.
« En 1978, quand Jean-Michel Folon réalise son affiche pour cette campagne d’opinion organisée par l’Association française contre la peine de mort, deux condamnés ont été exécuté l’année précédente en France ; il n’y en aura pas d’autres jusqu’en octobre 1981, date de l’abolition de la peine de mort. Un processus millénaire touche à sa fin dans divers pays. L’affiche de Folon va a contre-courant du sentiment populaire en France, puisque la majorité n’est pas favorable à l’abolition. »
Le XXème siècle s’affiche, de Jean-Marie Lhôte
Affiche de Topor pour un campagne d’Amnesty international en faveur des prisonniers de conscience en 1977.
Peintre et dessinateur français d’origine polonaise, Roland Topor est l’un des créateurs du mouvement Panique en 1962, avec Fernando Arrabal et Alexandro Jodorowsky. Il a collaboré au journal Hara-Kiri dont il partage le culte de l’humour noir. En outre, il réalise quelques affiches de film devenues célèbres, comme celle du Tambour, de Schlöndorff, et celle de l’Empire de la passion, de Oshima.
La campagne d’Amnesty en 1977 en faveur des prisonniers de conscience a réuni 15 affiches d’artistes réputés.