

« En mai 68, il s’agit de produire vite , avec les moyens qui se trouvent sur place, par conséquent sans utiliser les presses industrielles. Cette limitation des moyens engendre un style inattendu. La notion d’atelier collectif prend son sens : lorsque le groupe juge une affiche digne d’être diffusée, de petites mains sont là pour les répandre. Sur les mures de l’Ecole pour commencer, puis sur les murs des autres facultés où se tiennent les assemblées générales. Les affiches de mai 68 en France prolifèrent en feu d’artifice. Surprenante est leur récupération quasi immédiate par la culture et l’histoire ».
Le XXème siècle s’affiche, de Jean-Marie Lhôte
ITECO, très critique à l’égard de toute coopération au développement, n’est pas un organisme d’envoi même s’il se trouve partiellement lié à ceux-ci. Il se retrouve face à un effectif de volontaires candidats au départ que la crise économique et la montée du chômage ont contribués à faire grossir ces dernières années.
ITECO obtient son agrément comme ONG auprès du Ministre de la coopération au développement. Sa mission est définie comme étant de mobiliser le public belge et européen dans des actions de solidarité avec le Sud, de favoriser la réflexion et l’action commune entre mouvements de la société civile du Nord et du Sud, de dégager des alternatives au modèle dominant, de rechercher le dialogue interculturel.
ITECO, pour son public cible, favorise la formation de personnes relais, afin de donner un maximum d’impact à son action : les animateurs socioculturels, les cadres des ONG, les travailleurs sociaux.
C’est le calque exact de la phrase qui terminait ses appels à la résistance à l’État d’occupation allemand depuis Londres où il s’était réfugié pour regrouper les forces de la France libre, en 1940 : « Vive la France libre ! ». L’appel de De Gaulle déclencha une crise politique entre le Canada et la France, en 1967.
Au programme, il y a eu...
Un accueil musical avec Muziek de singe
Un parcours des expositions : Peintures de Michel Elias, illustrations de Boulon
Une table ronde sur ces 50 ans de coopération (stop ou encore ?), avec Oumou Zé, Jacques Bastin, François Polet et Marc Poncelet
Un tirage au sort des cadeaux souvenirs, un moment musical et un buffet à prix démocratique.
Les récits de Pie Tshibanda dans « Je ne suis pas sorcier ».
Et, à minuit, on a dansé avec la musique vitaminée de Naila.
Avec le soutien de la Direction générale du de développement, DGD, et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
ITECO organise une journée des partenaires qui réunit autour d’une même table des représentants de mouvements d’envoi de volontaires dans le tiers monde, des anciens volontaires rentrés en Belgique, des ressortissants des pays du tiers monde. La question posée au départ était : A partir de votre pratique et de vos constatations, quels sont les points essentiels sur lesquels il faut centrer la préparation des volontaires ?
On y retrouve la conception dominante à l’époque de l’assistance technique en tant que raccourci permettant aux pays du tiers monde de rattraper leur retard à l’égard des pays industrialisés. Dès ce moment, ITECO prônait cependant une vision non-paternaliste. L’intervention ne pouvait reposer sur une initiative du vieux monde ou apporter un bonheur non voulu par les populations locales.
Autre particularité : le volontaire était censé partir dans un état d’esprit de service désintéressé, empreint d’humilité, non tant pour des raisons d’efficacité que par devoir chrétien d’aide au prochain.
Voir à ce propos Pourquoi faire appel à des jeux pédagogiques ?