Regardez à ce propos le détournement de cette image, dû à Boulon
« Un prêtre embrasse une religieuse, deux enfants, blanc et noir assis sur leur pot, se font des câlins, un homme meurt du sida, des sexes de tous calibres sont présentés en gros plan, les vêtements ensanglantés d’un soldat croate sont montrés sur les murs, des photos de condamnés à mort exposés dans la rue… Ces images, signées par un vendeur de pull-overs, ont frappé le regard des passants depuis une dizaine d’années. La provocation artistique, longtemps confinée à des cercles restreints, vient à la rencontre de tout un chacun dans la rue, dans le métro, partout dans le monde ; les affiches de Benetton ne sont que l’expression achevée d’un courant publicitaire fait de violence et de sexe. La publicité est provocatrice par nature, mais Benetton pousse le bouchon plus loin en laissant croire qu’il défend les grandes causes humanitaires, qu’il suscite la réflexion sur les grands problèmes du temps ».
Le XXème siècle s’affiche, de Jean-Marie Lhôte.
ITECO organise une journée des partenaires qui réunit autour d’une même table des représentants de mouvements d’envoi de volontaires dans le tiers monde, des anciens volontaires rentrés en Belgique, des ressortissants des pays du tiers monde. La question posée au départ était : A partir de votre pratique et de vos constatations, quels sont les points essentiels sur lesquels il faut centrer la préparation des volontaires ?
« En 1966, l’univers de l’affiche artistique est comme une fête visuelle animée par une floraison de talents. Voici la rencontre de deux personnalités hors du commun, Bob Dylan et Milton Glaser.
L’influence du premier a été telle qu’il est devenu tout simplement un mythe et le porte-parole d’une génération qui se retrouve en lui en 1968. Milton Glaser est son aîné de douez ans. Artiste dépouillé et méditatif, il dira avec humour, à propos de cette affiche, que son art qualifié de spécifiquement américain relève de la double influence de Marcel Duchamp et des motifs du Proche-Orient.
Toute la vie y est concentrée dans les cheveux. En 1966, les hippies rêvent de non-violence, de liberté des mœurs, de vie en communautés libres, prônent les vertus de la marijuana et du LSD… Ils portent les cheveux longs, méprisent les produits industriels, se réfèrent aussi bien à Bouddha qu’à Shakespeare, pourvu qu’ils y trouvent leur bonheur. L’affiche de Glaser exprime ce bref instant dans le siècle où des hommes et des femmes rêvent d’un paradis retrouvé ».
Le XXème siècle s’affiche, de Jean-Marie Lhôte
En 1999 aussi, ITECO quitte le 31 rue du Boulet, au centre-ville, pour s’installer au 2 rue Renkin à Schaerbeek.
ITECO obtient son agrément comme ONG auprès du Ministre de la coopération au développement. Sa mission est définie comme étant de mobiliser le public belge et européen dans des actions de solidarité avec le Sud, de favoriser la réflexion et l’action commune entre mouvements de la société civile du Nord et du Sud, de dégager des alternatives au modèle dominant, de rechercher le dialogue interculturel.
ITECO, pour son public cible, favorise la formation de personnes relais, afin de donner un maximum d’impact à son action : les animateurs socioculturels, les cadres des ONG, les travailleurs sociaux.
« En mai 68, il s’agit de produire vite , avec les moyens qui se trouvent sur place, par conséquent sans utiliser les presses industrielles. Cette limitation des moyens engendre un style inattendu. La notion d’atelier collectif prend son sens : lorsque le groupe juge une affiche digne d’être diffusée, de petites mains sont là pour les répandre. Sur les mures de l’Ecole pour commencer, puis sur les murs des autres facultés où se tiennent les assemblées générales. Les affiches de mai 68 en France prolifèrent en feu d’artifice. Surprenante est leur récupération quasi immédiate par la culture et l’histoire ».
Le XXème siècle s’affiche, de Jean-Marie Lhôte
En 2001, le site internet dITECO a été repensé et redessiné. Il sert de dispositif pédagogique interactif complémentaire. Les feed-backs enregistrés à son propos ont été encourageants ; hormis le fait que le public s’élargit par ce média, de nouveaux partenaires découvrent ITECO et formulent des demandes par ce moyen.
ITECO a ouvert un compte en 2011, suivi à présent par 180 abonnés
Au programme, il y a eu...
Un accueil musical avec Muziek de singe
Un parcours des expositions : Peintures de Michel Elias, illustrations de Boulon
Une table ronde sur ces 50 ans de coopération (stop ou encore ?), avec Oumou Zé, Jacques Bastin, François Polet et Marc Poncelet
Un tirage au sort des cadeaux souvenirs, un moment musical et un buffet à prix démocratique.
Les récits de Pie Tshibanda dans « Je ne suis pas sorcier ».
Et, à minuit, on a dansé avec la musique vitaminée de Naila.
Avec le soutien de la Direction générale du de développement, DGD, et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
La première guerre d’Afghanistan de l’histoire contemporaine a opposé, entre décembre 1979 et février 1989, l’armée soviétique aux moudjahidines afghans. Ensuite, et durant dix ans, cette guerre a ravagé l’Afghanistan. Du fait de l’implication des États-Unis et de l’URSS, cette guerre est considérée comme une des dernières crises de la Guerre froide.
Affiche de Topor pour un campagne d’Amnesty international en faveur des prisonniers de conscience en 1977.
Peintre et dessinateur français d’origine polonaise, Roland Topor est l’un des créateurs du mouvement Panique en 1962, avec Fernando Arrabal et Alexandro Jodorowsky. Il a collaboré au journal Hara-Kiri dont il partage le culte de l’humour noir. En outre, il réalise quelques affiches de film devenues célèbres, comme celle du Tambour, de Schlöndorff, et celle de l’Empire de la passion, de Oshima.
La campagne d’Amnesty en 1977 en faveur des prisonniers de conscience a réuni 15 affiches d’artistes réputés.