Ce périodique se veut être la caisse de résonance d’informations qui reflètent des situations, des luttes, des perspectives de changement de société.
Objectif : être l’écho de groupes ou de personnes qui dépouillent et traitent les informations pour décrire le front des luttes actuelles dans le monde pour une société plus juste.
C’est le calque exact de la phrase qui terminait ses appels à la résistance à l’État d’occupation allemand depuis Londres où il s’était réfugié pour regrouper les forces de la France libre, en 1940 : « Vive la France libre ! ». L’appel de De Gaulle déclencha une crise politique entre le Canada et la France, en 1967.
Affiche de Topor pour un campagne d’Amnesty international en faveur des prisonniers de conscience en 1977.
Peintre et dessinateur français d’origine polonaise, Roland Topor est l’un des créateurs du mouvement Panique en 1962, avec Fernando Arrabal et Alexandro Jodorowsky. Il a collaboré au journal Hara-Kiri dont il partage le culte de l’humour noir. En outre, il réalise quelques affiches de film devenues célèbres, comme celle du Tambour, de Schlöndorff, et celle de l’Empire de la passion, de Oshima.
La campagne d’Amnesty en 1977 en faveur des prisonniers de conscience a réuni 15 affiches d’artistes réputés.
ITECO obtient son agrément comme ONG auprès du Ministre de la coopération au développement. Sa mission est définie comme étant de mobiliser le public belge et européen dans des actions de solidarité avec le Sud, de favoriser la réflexion et l’action commune entre mouvements de la société civile du Nord et du Sud, de dégager des alternatives au modèle dominant, de rechercher le dialogue interculturel.
ITECO, pour son public cible, favorise la formation de personnes relais, afin de donner un maximum d’impact à son action : les animateurs socioculturels, les cadres des ONG, les travailleurs sociaux.
« Cette affiche fait partie d’une série politique produite par Tomi Ungerer en 1967. D’une part, les Etats-Unis renforcent leurs troupes et leur puissance de feu au Vietnam. D’autre part, des émeutes raciales ont lieu dans les ghettos noirs de Newark et Détroit, causant une soixantaine de morts. Cette fureur qui tient de l’absurde inspire à Ungerer cette affiche construite comme une carte à jouer à double tête, où chacun est renvoyé à sa honte. L’année précédente, un groupe destiné à protéger les noirs des exactions de la police s’est constitué en Californie, sous l’emblème des Black Panthers, organisant par le suite des milices armées de protection des ghettos et revendicant enfin le Black Power- aspiration proclamée à la face du monde entier, lors des Jeux Olympiques de 1968, par deux sprinters noirs américains levant sur le podium une main gantée de noir. »
Le XXème siècle s’affiche de Jean-Marie Lhôte
En 2012, Antipodes a consacré à le Bolivie un numéro dont le titre est Le développement et la démocratie ?
L’année 1998 aura été marquée par une intensification de nos activités :
- Sur le plan de la formation, nous avons assuré 72 interventions pour 1759 participants, soit 1534 heures de formation.
- Sur le plan des publications, outre les 4 numéros d’Antipode, nous avons construit un site ITECO sur le WEB www.globalnet.org/iteco
- Sur le plan institutionnel, nous recherchons de nouveaux locaux et participons davantage dans la fédération des ONG ACODEV.
ITECO, très critique à l’égard de toute coopération au développement, n’est pas un organisme d’envoi même s’il se trouve partiellement lié à ceux-ci. Il se retrouve face à un effectif de volontaires candidats au départ que la crise économique et la montée du chômage ont contribués à faire grossir ces dernières années.
ITECO fête en 1984 son vingtième anniversaire et analyse son parcours depuis sa naissance. ITECO est devenu une organisation pluraliste et s’est dégagé d’une certaine dépendance à l’égard des ONG d’envoi de volontaires. Objectif : plus de justice chez nous comme dans le tiers monde. Stratégie : coopérer à un changement social qui dépasse largement l’aide aux pays en développement en s’alliant avec tous ceux qui refusent les aliénations multiples. Moyens : offrir au public attiré par le tiers monde ou soucieux d’une plus grande justice un lieu d’interrogation sur notre société. Interrogation sur les mécanismes de pouvoir et sur ce qui conditionne nos conduites.