On y retrouve la conception dominante à l’époque de l’assistance technique en tant que raccourci permettant aux pays du tiers monde de rattraper leur retard à l’égard des pays industrialisés. Dès ce moment, ITECO prônait cependant une vision non-paternaliste. L’intervention ne pouvait reposer sur une initiative du vieux monde ou apporter un bonheur non voulu par les populations locales.
Autre particularité : le volontaire était censé partir dans un état d’esprit de service désintéressé, empreint d’humilité, non tant pour des raisons d’efficacité que par devoir chrétien d’aide au prochain.
ITECO a ouvert un compte en 2011, suivi à présent par 180 abonnés
L’année 1998 aura été marquée par une intensification de nos activités :
- Sur le plan de la formation, nous avons assuré 72 interventions pour 1759 participants, soit 1534 heures de formation.
- Sur le plan des publications, outre les 4 numéros d’Antipode, nous avons construit un site ITECO sur le WEB www.globalnet.org/iteco
- Sur le plan institutionnel, nous recherchons de nouveaux locaux et participons davantage dans la fédération des ONG ACODEV.
Refonte de l’équipe des permanents : départ de Maria José da Veiga Coutinho et de Françoise Wolfers, départ annoncé d’Yves Gobert. [Extrait de l’éditorial].
Marie-Agnès de Staercke a pris sa retraite, après 35 ans de loyaux services à ITECO. Michel Elias dresse son portrait.
« En 1966, l’univers de l’affiche artistique est comme une fête visuelle animée par une floraison de talents. Voici la rencontre de deux personnalités hors du commun, Bob Dylan et Milton Glaser.
L’influence du premier a été telle qu’il est devenu tout simplement un mythe et le porte-parole d’une génération qui se retrouve en lui en 1968. Milton Glaser est son aîné de douez ans. Artiste dépouillé et méditatif, il dira avec humour, à propos de cette affiche, que son art qualifié de spécifiquement américain relève de la double influence de Marcel Duchamp et des motifs du Proche-Orient.
Toute la vie y est concentrée dans les cheveux. En 1966, les hippies rêvent de non-violence, de liberté des mœurs, de vie en communautés libres, prônent les vertus de la marijuana et du LSD… Ils portent les cheveux longs, méprisent les produits industriels, se réfèrent aussi bien à Bouddha qu’à Shakespeare, pourvu qu’ils y trouvent leur bonheur. L’affiche de Glaser exprime ce bref instant dans le siècle où des hommes et des femmes rêvent d’un paradis retrouvé ».
Le XXème siècle s’affiche, de Jean-Marie Lhôte