Affiche de Topor pour un campagne d’Amnesty international en faveur des prisonniers de conscience en 1977.
Peintre et dessinateur français d’origine polonaise, Roland Topor est l’un des créateurs du mouvement Panique en 1962, avec Fernando Arrabal et Alexandro Jodorowsky. Il a collaboré au journal Hara-Kiri dont il partage le culte de l’humour noir. En outre, il réalise quelques affiches de film devenues célèbres, comme celle du Tambour, de Schlöndorff, et celle de l’Empire de la passion, de Oshima.
La campagne d’Amnesty en 1977 en faveur des prisonniers de conscience a réuni 15 affiches d’artistes réputés.
La catastrophe de Bhopal est survenue dans la nuit du 3 décembre 1984. Elle est la conséquence de l’explosion d’une usine d’une filiale de la firme américaine Union Carbide produisant des pesticides qui a fait plus de 7 mille morts.
En 2012, Antipodes a consacré à le Bolivie un numéro dont le titre est Le développement et la démocratie ?
En 2011 aussi, mise en oeuvre d’un outil pédagogique sur l’éthique. Le jeu « Je fais ou je ne fais pas » permet de s’interroger sur le bien- fondé des démarches de chacun en rapport à leur propre éthique. C’est sur tous les terrains, personnels et professionnels, que nous sommes constamment confrontés à la question de comment agir au mieux, à la base de toute interrogation éthique.
« En 1978, quand Jean-Michel Folon réalise son affiche pour cette campagne d’opinion organisée par l’Association française contre la peine de mort, deux condamnés ont été exécuté l’année précédente en France ; il n’y en aura pas d’autres jusqu’en octobre 1981, date de l’abolition de la peine de mort. Un processus millénaire touche à sa fin dans divers pays. L’affiche de Folon va a contre-courant du sentiment populaire en France, puisque la majorité n’est pas favorable à l’abolition. »
Le XXème siècle s’affiche, de Jean-Marie Lhôte
Mathias Rust, aviateur allemand, décolle de l’aéroport d’Helsinki, en Finlande, s’écarte de son plan de vol pour pénétrer en URSS à faible altitude et se présente au-dessus de la place Rouge de Moscou devant les yeux ébahis de la population. Après avoir signé quelques autographes, il est arrêté par la police.
Son but ? Promouvoir par son geste la paix dans le monde.
ITECO, très critique à l’égard de toute coopération au développement, n’est pas un organisme d’envoi même s’il se trouve partiellement lié à ceux-ci. Il se retrouve face à un effectif de volontaires candidats au départ que la crise économique et la montée du chômage ont contribués à faire grossir ces dernières années.
On y retrouve la conception dominante à l’époque de l’assistance technique en tant que raccourci permettant aux pays du tiers monde de rattraper leur retard à l’égard des pays industrialisés. Dès ce moment, ITECO prônait cependant une vision non-paternaliste. L’intervention ne pouvait reposer sur une initiative du vieux monde ou apporter un bonheur non voulu par les populations locales.
Autre particularité : le volontaire était censé partir dans un état d’esprit de service désintéressé, empreint d’humilité, non tant pour des raisons d’efficacité que par devoir chrétien d’aide au prochain.
Le protocole de Kyoto est un traité international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et qui vient s’ajouter à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent une fois par an depuis 1995.
Signé le 11 décembre 1997 lors de la 3e Conférence des Parties à la Convention (COP 3) à Kyoto, au Japon, il est entré en vigueur le 16 février 2005 . Ce protocole vise à réduire, entre 2008 et 2012, de 5,2 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de six gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote et trois substituts des chlorofluorocarbones.
« En 1981, l’éventualité de la venue de la gauche au pouvoir effraie beaucoup de monde ; un vent de panique s’élève chez certains, des fortunes passent discrètement les frontières et l’annonce de la victoire cause un vrai choc à la mesure de la liesse populaire : le lendemain, le franc baisse et la plupart des valeurs françaises ne peuvent plus être côtées. Toute la campagne électorale était donc animée par la volonter de dédramatiser et rassurer. »
Le XXème siècle s’affiche de Jean-Marie Lhôte
C’est le calque exact de la phrase qui terminait ses appels à la résistance à l’État d’occupation allemand depuis Londres où il s’était réfugié pour regrouper les forces de la France libre, en 1940 : « Vive la France libre ! ». L’appel de De Gaulle déclencha une crise politique entre le Canada et la France, en 1967.